La comptabilité d’une société à Ixelles et dans d’autres grandes villes de Belgique est constituée par une série de numéros de compte. Pour la plupart des cas, cette succession d’identification de comptes relève du PCG (plan général comptable). En comptabilité, les spécialistes représentent ces numéros de compte sous forme d’un T. Cet article s’attarde à éclaircir la notion fondamentale du fonctionnement d’un compte.
Représentation générale d’un compte
D’habitude, l’expert comptable schématise un compte à partir d’un tableau en deux colonnes. Chaque partie a vocation à contenir de nombreuses opérations. À gauche, le concept de débit est traité et à droit celui d’un crédit.
Lorsqu’un compte est débité, cela signifie que la société a traité un montant à son débit. Il a fait pourtant l’objet d’un crédit dans le cas contraire. Chaque opération a en effet une imputation comptable et doit venir soit au crédit soit au débit d’un compte. Le calcul du solde d’un compte se réalisera d’ailleurs à l’issue de la comptabilisation de l’ensemble des transactions. Cela permet ensuite de comparer la somme dans les deux colonnes.
En faisant la différence entre la totalité des sommes inscrites au débit et celle des montants marqués au crédit, le professionnel du chiffre obtiendra le solde des comptes. En constatant le résultat, le prestataire comptable peut conclure que le solde est débité quand les débits sont supérieurs aux crédits. Dans le cas inverse, c’est-à-dire les crédits excèdent les débits, cela explique que le solde est créditeur.
Processus des mouvements financiers en comptabilité
Il existe en général deux sortes de comptes. D’un côté, l’expert-comptable à Ixelles, Saint-Gilles, Bruxelles ou ailleurs distingue les comptes associés aux emplois et de l’autre les comptes liés aux ressources. Les comptes propres aux emplois concernent les comptes de l’actif du bilan de la société et les comptes de charges. Cela comprend les comptes disponibles, les créances clients, les stocks, les matériels et les impôts et taxes, les charges de personnel, les achats de marchandises, etc). En cas de cession de matériel ou d’encaissement de créances clients, les emplois diminuent. À ce titre, il est nécessaire de les créditer. Dans le cas opposé, il faut les débiter quand ils augmentent par exemple lors d’une progression de trésorerie, d’un achat d’un bien, etc.
En ce qui concerne les comptes liés aux ressources, il faut noter que ces comptes appartiennent à la catégorie du passif du bilan comptable de l’entreprise. Cela inclut plus particulièrement les dettes sociales et fiscales, les dettes fournisseurs, l’emprunt bancaire, l’apport en compte courant ou encore le capital social. Ce type de compte comprend également les comptes de résultats ou les comptes de produits considérant les opérations comme les prestations de services, les ventes de marchandises.
Après le traitement des opérations dans chaque compte, il faut constater que les ressources sont en augmentation quand les comptes sont crédités. À l’inverse (les ressources diminuent), il est judicieux de les débiter. La liaison entre les comptes et le bilan se manifeste lors de la représentation schématique des comptes. À gauche se trouve l’actif et à droite le passif.