Faisant partie des végétaux de grande envergure, les chênes sont connus pour leurs tailles hors normes qui peuvent atteindre les 35 mètres. Quelle que soit la destination de ce végétal, que ce soit pour devenir du bois de chauffage ou pour orner une résidence, il est indispensable, pour son propriétaire, de choisir comment le végétal sera conduit. Toutes les informations relatives à la conduite de cet arbre seront explicitées dans cet article.
Plusieurs manières de prendre pour élaguer un chêne
La durée de vie d’un chêne varie entre 500 ans et un millénaire. Il figure parmi les arbres qui ont une longévité exceptionnelle. Cette longévité démontre sa grande résistance, toutefois les élagueurs et les arboriculteurs sont unanimes sur le fait que ce type de végétal est facilement stressé dès qu’on apporte un quelconque changement dans son environnement ou dans sa conduite. Pour son élagage donc, il faut tenir compte de cette contrainte.
Dans la pratique, il existe 5 principales manières pour tailler un chêne. La première méthode est celle dite conduite libre. Comme son nom l’indique, elle permet à l’arbre de se développer en toute liberté et dans tous les sens. La deuxième méthode est celle de la conduite semi-libre. Ne nécessitant pas d’entretien particulier, la conduite semi-libre requiert juste l’intervention d’un professionnel tel que cet élagueur dans le 02 pour relever le houppier lorsque le végétal se développe et s’accroît afin de donner un espace libre à son pied.
Le taillis et l’arbre en têtard sont deux autres méthodes qui sont efficaces si vous voulez avoir du petit bois. La différence entre les deux, c’est que les campagnes bocagères sont celles qui pratiquent encore la seconde. Le taillis reste une méthode assez courante dans les forêts mixtes.
Enfin, la dernière méthode est la taille en topiaire. En procédant à cette dernière, l’élagueur crée un arbre de forme pyramidale.
Comment entretenir un chêne ?
Comme il a été précisé plus haut, le chêne est un arbre facilement stressé. Si vous ne voulez donc pas troubler sa santé, il est nécessaire de faire très tôt le choix par rapport à la conduite du végétal. Vous devez toutefois savoir que si cela est nécessaire, la coupe des branches d’une dimension de 10 cm, qui sont qualifiées de gros branchages, n’a aucun impact sur la santé de celui-ci. Cela vient du fait qu’il soit bien compartimenté. Il faut aussi préciser que l’éclaircie du houppier est inutile, car la pourriture n’a pas d’effet sur son bois qui est très dur. C’est une des raisons qui expliquent pourquoi il peut vivre aussi longtemps.
En définitive, pour entretenir un chêne, le propriétaire n’a qu’à respecter la conduite de celui-ci.
La conduite d’un chêne en port libre ou semi-libre
Dans le cadre de ces deux types de conduites, ce sont les règles de la taille douce qui s’appliquent. Ce qui signifie que la taille de formation doit être appliquée dès son plus jeune âge, pendant qu’il dispose d’une silhouette fléchée et pyramidale. La taille d’entretien ne doit commencer que lorsque vous remarquez un arrondissement de la cime.
La formation d’un chêne en têtard
Tout comme dans la précédente conduite, la formation de têtard doit intervenir pendant la jeunesse de l’arbre. Il est donc erroné de penser que la forme en têtard est obtenue en étêtant un végétal adulte ou en supprimant les charpentières. Si vous procédez ainsi, vous condamnez l’arbre.
La taille en têtard implique une coupe régulière des branches à un intervalle de 3 à 6 ans, d’une part, et au ras des bourrelets cicatriciels d’autre part.
Pensez toujours à faire appel à un élagueur professionnel pour la réalisation de la taille de votre chêne.
